Nous nous retrouvons alors dans l’obligation d’insister sur le fait que nous sommes attachés à un texte opposable qui sécuriserait les personnels comme l’administration. Ce texte opposable et l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des agents contractuels sur budget nous semblent un préalable indispensable avant d’envisager les travaux énoncés à l’ordre du jour du GT du 14 septembre 2021.
Comme nous l’avons rappelé dans notre 1er courrier intersyndical, nous avions obtenu, a minima, un engagement de Messieurs Tronco et Vinçon sur une circulaire ministérielle, approuvée par l’ex ministre Guillaume.
Nous avons rappelé aussi l’ajout de 3 conditions préalables portées dans la partie 2 de 1998 :
- harmonisation des conditions d’emploi de tous les personnels de l’EPL
- ne pas imposer de conditions moins favorables
- à qualification et fonction identiques, les mêmes conditions d’embauche et d’emploi y compris pour les nouveaux contrats.
Or, l’entrée par « fiche » que l’administration nous a demandé d’amender ne nous donne aucune garantie, ne tient pas compte de nos remarques précédentes et ne correspond pas aux missions d’un formateur, à savoir, dispenser un enseignement.
Pour les agents administratifs, comme pour d’autres, ces fiches existent dans le RIME, nous souhaiterions donc qu’elles soient diffusées et que celles qui n’existent pas soient intégrées dans ce registre. Nous précisons aussi que sans prise en compte des missions effectuées par 85 à 90% des formateurs, sans corréler ces missions à des obligations de service et à une rémunération adéquate, l’efficacité de ce groupe de travail nous semble, une fois encore, compromise.