Cette confiance a été ébranlée dans les dernières années par une méthode de management et de communication ministérielle qui mettait tous les niveaux du système en porte-à-faux avec l’opinion publique. La nomination d’un nouveau ministre annonçait un style différent et doit aussi être un changement de méthode. Notre fédération sera attentive au caractère durable de ce changement de ton.
Dans un contexte global anxiogène, la société attend beaucoup de l’Éducation. Mais comment être à la hauteur de la transition numérique et de la transition écologique qui changent le monde, quand l’attractivité des métiers de l’éducation est en question ? La revalorisation des métiers de l’éducation est annoncée régulièrement mais la France reste mal classée dans les comparaisons internationales qui traitent des rémunérations. Comment alors attirer les meilleur·es étudiant·es vers la formation d’enseignant·es et de personnels éducatifs dont la responsabilité sera si cruciale pour assurer ces transitions ? Sans volonté politique forte, voire, sans courage et sans moyens à la hauteur des besoins, comment faire avancer la mixité sociale et une inclusion de qualité et sans souffrance au sein de notre système éducatif ? Notre fédération invite fortement le nouveau ministre à avancer sur ces chantiers essentiels pour notre École.