COVID-19 : Evolutions à compter des 1er février et 1er mars 2023
Plusieurs changements dans la gestion de l’épidémie de COVID-19 interviennent dans le contexte favorable d’une très faible circulation virale en France métropolitaine et en outre-mer.
De nouvelles consignes sanitaires
A compter du 1er février 2023, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, l’isolement systématique pour les personnes testées positives au COVID-19 n’est plus requis. Les personnes contact asymptomatiques ne sont plus tenues de réaliser un test de dépistage deux jours après avoir appris leur situation.
Toutefois, il est fortement recommandé aux personnes positives au COVID-19 et à leurs cas contact de :
- Porter un masque en présence d’autres personnes et se laver fréquemment les mains
- Se faire tester au moindre symptôme si le diagnostic n’a pas été réalisé
- Favoriser le télétravail
- Éviter le contact avec les personnes fragiles
Par ailleurs, il est recommandé pour l’ensemble de la population générale de respecter les mesures barrières, notamment dans les lieux confinés avec une forte densité de personnes.
Arrêts de travail en cas de test positif et fin de la suspension du jour de carence
A compter du 31 janvier 2023, il est mis fin au service « Contact COVID » de l’Assurance Maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes positives au COVID-19 et de leurs cas contact. Cet arrêt implique, dans le même temps, l’arrêt du dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liés au COVID-19.
Seul le médecin traitant de l’agent pourra prescrire un arrêt de travail si l’état de santé de celui-ci le justifie.
A compter du 1er février 2023, il est mis fin à la suspension du jour de carence qui était appliquée aux arrêts de travail des agents publics positifs COVID-19.
Fin du dispositif de protection spécifique pour les personnes vulnérables à compter du 1er mars 2023
La circulaire du 9 septembre 2021 relative à l’identification et aux modalités de protection des agents publics civils reconnus vulnérables à la COVID-19 sera abrogée à compter du 1er mars : les agents publics reconnus personnes vulnérables relèvent, à compter de cette date, du droit commun.
En conséquence :
- Le télétravail intégral accordé aux agents dont les missions sont télétravaillables prend fin à compter du 28 février 2023. Les services RH de proximité prendront l’attache de ces agents en ce qui concerne la gestion administrative de leur télétravail.
Une demande de télétravail dérogatoire, justifiée pour des raisons médicales, est possible, dans les conditions de droit commun définies à l’article 4.1 du décret du 11 février 2016 cité en référence, c’est-à-dire pour une durée de 6 mois maximum à la demande des agents dont l’état de santé ou le handicap le justifient et après avis du service de médecine préventive ou du médecin du travail.
- Les autorisations spéciales d’absence (ASA) pour les agents publics dont les missions n’étaient pas télétravaillables, prendront fin le 28 février 2023.
Il est mis fin, à compter de cette même date, aux adaptations des horaires d’arrivée et de départ.
Une note de service concernant la situation des agents personnes vulnérables à compter du 1er mars 2023 es publiée sur le BO de l’agriculture : https://info.national.agri/gedei/site/bo-agri/instruction-2023-118
Plus d’informations sur la FAQ RH COVID-19 :
– Rubrique COVID-19 de l’intranet : http://intranet.national.agri/La-nouvelle-FAQ-RH-COVID-19
– Rubrique COVID-19 sur Chlorofil : https://chlorofil.fr/covid-19